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Skoda Enyaq 2022 : Essai, prix, caractéristiques, motorisations et bilan

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Essai de la Skoda Enyaq : notre avis sur le SUV électrique ainsi que ses capacités

L’Enyaq est une grande voiture familiale qui présente les projets de Skoda en matière de véhicules électriques. Il annonce également la distance WLTP de 537 kilomètres avec la batterie massive du modèle 80. Nous avons testé sa véritable autonomie en utilisant la dernière version 80x.

SKODA Enyaq iV Electrique 204 CV Version 80

  • Moteur : Électrique
  • Puissance : 204 ch
  • – Date de lancement : Septembre 2020
  • À partir de 47 770 EUR.
  • 3000 EUR de bonus.
  • Voir la fiche technique

Portrait et opinions Skoda Enyaq iV

Skoda continue d’affirmer sa position de constructeur de voitures familiales avec le SUV électrique Enyaq aux grandes dimensions, au grand coffre et aux nombreux équipements. Avec une longueur de 4,65 mètres, le modèle est de grande taille et le constructeur tchèque le produit sur son propre terrain dans son usine historique située à Mlada Boleslav. C’est la première Skoda construite sur la plateforme MEB du groupe Volkswagen à être fabriquée en dehors de l’Allemagne.

Dimensions et design

Bien qu’ils partagent une plateforme avec des marques différentes, ces véhicules sont différents les uns des autres, mais ne se ressemblent pas. La base MEB, qui a d’abord été introduite par le Volkswagen ID.3 puis le SUV ID.4 X (alias ID Crozz), est partagée par ce Skoda Enyaq. Son cousin tchèque est donc très proche du modèle allemand, qui mesure 4,65 mètres de longueur. Sa largeur est de 1,88 mètres, et sa hauteur de 1,62 mètres.

 

Le style est individuellement plus agressif, influencé par le concept Vision iV présenté au salon de l’automobile de Genève 2019. Les caractéristiques angulaires sont soutenues par une bande de lumière à l’avant. Cependant, aucune signature électronique n’est retrouvée sur la marque L’Enyaq iV s’inscrit dans la lignée des autres SUV. Dans l’habitacle, il faut s’attendre à retrouver une sobriété dans la forme, avec un système audio commun au groupe VW. Le coffre de 585 litres est suffisant pour une voiture familiale.

Prix de la Skoda Enyaq

Avec la version 80 mise en vente à 51 820 EUR (56 130 EUR en Sportline, comme le modèle de la photo), Skoda s’éloigne de son image de constructeur abordable. Même s’il est moins cher que son homologue plus sophistiqué qu’est le Volkswagen ID.4, et qu’il bénéficie d’un supplément de 220 EUR (réservé aux voitures allant de 47 000 EUR à 60 000 EUR) et plus, l’Enyaq iV 80 n’est pas cher.

Il est intéressant de noter que chaque moteur dispose d’un catalogue de neuf ambiances différentes plutôt que de niveaux de finition. Ces derniers sont généralement une option qui varie entre 630 EUR et 1845 EUR. Le coût de la version 80x avec quatre roues motrices débute à 54 090 euros. C’est 2270 euros de plus que la version à deux roues motrices.

Autonomie et recharge du Skoda Enyaq

La Skoda Enyaq propose trois packs de batteries qui dépendent du modèle choisi. Le premier, qui équipe l’entrée de gamme, est capable de stocker 55 kWh avec une autonomie estimée à 340 kilomètres. Le pack de 62 kWh n’est disponible que pour la version iV60 et offre 390 km d’autonomie. Les trois modèles disponibles disposent du même pack, en 82 kWh, avec une autonomie de 460 à 510 kilomètres.

Pour découvrir les véritables capacités de la Skoda Enyaq, nous avons conduit la version Sportline de 265 ch, 80x (photos ci-dessus) sur notre parcours dédié à l’autonomie des véhicules électriques qui relie la région parisienne à Reims (51). Ce modèle est autorisé pour une autonomie mixte WLTP de 491-524 km sur la base du véhicule qui est 18 kilomètres plus court que la version qui a les 204 ch.

Les résultats de notre essai routier étaient proches du chiffre WLTP avec une consommation d’énergie de 16 kWh/100km et une autonomie de 483 kilomètres. C’est un bon point. L ‘autoroute est un peu plus compliquée. C’est toujours un défi avec 287 km de distance entre les deux bornes, et sachant qu’il faut enlever au moins 50 kilomètres car on ne veut pas prendre le risque d’arriver à une station à zéro. Découvrez nos chiffres sur l’efficacité et l’autonomie de la Skoda Enyaq dans le tableau ci-dessous.

 

Route autoroute Départ Arrivée
Niveau de la batterie 64% 26%
Kilométrage parcouru 109 km
Consommation de carburant estimée 26,8 kWh/100 km
Estimation de l’autonomie 287 km

(*), valeurs calculées en fonction de la proportion de la batterie utilisée (ici 38 %) et de sa capacité d’utilisation (77 kWh )

Parcours routier Départ Arrivée
Niveau de la batterie 80% 51%
Kilométrage parcouru 140 km
Consommation de carburant estimée 16 kWh/100 km
Autonomie estimée 483 km

(*), valeurs calculées en fonction du pourcentage de consommation de la batterie (ici 29%) et de sa capacité d’utilisation (77 kWh)

 

Au volant

L’Enyaq reconnaît son conducteur. Elle commence à fonctionner dès que vous êtes à l’intérieur (à condition que vous ayez la clé) comme le fait Tesla. Tesla. Il suffit de passer le minuscule levier de vitesse sur D avant d’avancer. La taille du véhicule n’est pas difficile à appréhender, mais l’avant incliné peut inquiéter. Une fois que vous êtes sur la route, la question de l’insonorisation est généralement bien gérée mais doit être laissée de côté. Le bruit mécanique est remplacé par le bruit de roulement (qui dépend des pneus et des dimensions des jantes, ainsi que de la surface de la route) et le bruit de l’air n’est pas évident.

À partir des années 60, l’écran central, qui permet aux utilisateurs de contrôler pratiquement tout, atteint une taille de 13 pouces. Cependant, les graphismes ne sont pas en HD et la sensibilité de l’écran n’est pas à la hauteur de nos attentes. Cependant, quelle que soit la qualité de l’affichage, le cockpit numérique ne dépasse pas les 5,3 pouces. Sa taille minuscule et son caractère minimaliste dans ce monde technologique lui permettent de se démarquer. Une fois à l’intérieur, on peut constater le nombre important d’éléments pratiques (spécialité de Skoda qui revendique trente points  » simply smart « ) comme les dimensions des espaces de rangement ainsi que la boîte à gants XXL ou encore l’omniprésent parapluie qui se loge au milieu de la porte conducteur.

Le freinage

Il faut saluer le système de freinage moteur régénératif, qui s’active après le relâchement du pied, puis ajuste l’intensité en fonction de la vitesse du trafic (observée par des caméras) ou de la signalisation routière. Il ne s’agit cependant pas de rouler sur une seule pédale comme on peut le trouver dans le cas d’une Nissan Leaf ou d’une Mustang Mach-E, mais plutôt de bénéficier d’un ralentissement assisté qui ralentit l’utilisation des freins et parfois les supprime. C’est assez discret et assez efficace.

Confort et suspension

La voiture est confortable mais le niveau d’amortissement varie en fonction de la taille du pneu et de la jante. Bien que le modèle 60 utilise des pneus identiques sur les quatre roues, le modèle 80 de notre essai a choisi une configuration asymétrique avec des pneus plus grands à l’arrière. La différence n’est pas significative, hormis le design et, à tout le moins, en conduite normale. Sachez que ce SUV peut presque laisser pantois par son poids nominal d’environ 2,3 tonnes, qui inclut 500 kg de batterie pour cette version en 80.

204 chevaux et peu de roulis

Cependant, il fait prendre conscience au conducteur de son importance lors d’un arrêt brutal. Toutefois, soyons honnêtes et disons qu’en conduite dynamique , le roulis est plutôt bien maîtrisé. La direction ne reçoit aucune critique cependant, ce SUV n’est pas le modèle de haute précision dans ce domaine. Avec 204 chevaux, l’Enyaq donne une belle impression au démarrage grâce à son couple instantané de 310Nm mais il est moins réactif à l’accélération. C’est dans la conduite souple que l’on appréciera cette voiture pour les familles. Le modèle de 204 chevaux nous a semblé être une excellente voiture pour ce type de voiture.

A bord de la Skoda Enyaq

Chaque constructeur automobile ne cesse d’insister sur le fait que les voitures électriques offrent de nombreuses possibilités d’aménagement intérieur. Un plancher plat et une plus grande habitabilité sont les résultats les plus souvent vantés. Sur l’Enyaq, il faut souligner le caractère énorme des sièges avant, qui sont spacieux et confortables. En revanche, le côté plus envahissant de la console qui est inutilement large, ou encore l’épaisseur du tableau de bord qui permet d’accueillir l’affichage tête haute qui utilise la technologie AR, mais qui semble être assez grand, même s’il n’y a pas de moteur ou de boîte de vitesses sous le capot, ce qui signifie plus de place pour accueillir les composants techniques.

Espace arriere

Si vous possédez une Skoda Superb et que vous appréciez particulièrement son espace pour les jambes à la deuxième rangée, alors gardez-la. À cet égard, l’Enyaq est plutôt moyen, mais il ne se démarque pas. Le plancher est plat dans le tunnel pour les transmissions (ce qui n’est pas le cas des véhicules électriques) ; l’arrière de la console centrale et les bouches d’aération s’étendent jusqu’à l’espace pour les jambes du siège central. L’accès aux sièges de chaque côté est simple et la garde au toit est décente.

Les sièges à l’avant sont confortables et bien conçus. Les sièges sont larges et offrent une bonne assistance, ce qui rend les longs trajets agréables…
L’arrière de la voiture est spacieux avec beaucoup d’espace pour les jambes. Il est dommage que le haut de la console soit bloqué par le siège du milieu.

Le coffre, grâce à son hayon électrique, peut être utilisé de manière efficace. Bien que le seuil de chargement ne soit pas particulièrement bas, il ne pose aucun problème. Le volume du coffre est intriguant : 585 litres avec un plancher à double face qui est soit recouvert de moquette, soit en plastique. Il est idéal pour charger des objets sales. La modularité est traditionnelle 60-40 et les dossiers ouvrent beaucoup d’espace une fois rabattus. À cet égard, le Skoda Enyaq est l’un des modèles les plus populaires de sa catégorie.

Concurrence et autres modèles électriques

Dans un segment qui n’existait pas lorsqu’il a été annoncé à ses débuts, sur le même marché où le Jaguar I-Pace, aujourd’hui plutôt dépassé, était un pionnier du segment, le Skoda Enyaq sera le premier à rencontrer une concurrence interne sur son chemin. Sa plus grande menace est son plus proche rival qu’est le Volkswagen ID.4, avec lequel le SUV tchèque partage ses plateformes techniques et ses moteurs. Si les constructeurs français ne lui opposent aucun argument, les importateurs ont au contraire ce qu’il faut, comme la Ford Mustang Mach-E. La concurrence la plus redoutable pour l’Enyaq vient de Corée avec la Huyndai Infinity 5 et la Kia EV6, toutes deux plus sophistiquées en matière de technologie électrique que la plateforme MEB de Volkswagen.

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