Pour les automobilistes, mauvaise nouvelle : avant même l’expiration de la remise de 10 centimes sur le carburant le 1er janvier, le prix à la pompe a encore grimpé la semaine dernière.

Sur la base des chiffres publiés par le ministère de la Transition énergétique arrêtés vendredi et diffusés lundi, le diesel disponible avant le week-end du Nouvel An s’est établi en moyenne à 1,76 euro le litre, soit environ deux centimes de plus que la semaine précédente. L’essence sans plomb 95-E10 a bondi de 3 centimes à 1,64 euros, et le sans plomb 98 de deux centimes à 1,73 euros. Il est indispensable de remonter au début du mois de décembre pour découvrir ces prix.
Dans le cas de l’E85 et du GPL, les augmentations sont moins prononcées : environ un centime dans les deux cas jusqu’à 0,87 euros et 0,89 euros par litre.

Gilets jaunes : Entre frustration, difficulté et désespoir Ils tentent de relancer le mouvement en 2023.

Un appel à manifester à Paris le 7 janvier prochain est diffusé sur les réseaux sociaux. Ils sont 2 000 attendus pour cette nouvelle action des Gilets jaunes dans le cadre d’une rentrée scolaire marquée par la réforme des retraites ainsi que les difficultés liées au pouvoir d’achat.

Que se passera-t-il en 2023 concernant le coût du gaz ?

Dans l’excitation du réveillon du Nouvel An, vous ne l’avez peut-être pas remarqué. Depuis le ^1er janvier, la remise de 10 centimes offerte par l’État pour faire baisser le coût de l’essence est terminée. Ce n’est plus l’augmentation de 10 centimes qui a été ajoutée par Total. De samedi à dimanche, le prix du litre de carburant devait augmenter de 10 centimes par millilitre dans toutes les stations de France et, par conséquent, de 20 centimes dans les stations du groupe Total.

l’impact de l’influence du dollar sur le prix du pétrole.

Après un mois de baisse, entamée à la mi-novembre, les prix du SP95-E10 et du gazole semblent s’être stabilisés. « Le coût du baril de pétrole s’est stabilisé dans une fourchette de 80-85 dollars (soit 75 à 80 euros) », explique Philippe Chalmin, expert du marché des matières premières. « Le dollar s’est un peu affaibli par rapport à l’euro, ce qui pourrait expliquer cette légère baisse.

Selon les économistes, le coût du carburant devrait augmenter vers 1,80 euro pour un litre dans les prochaines semaines. Une estimation précise étant donné que les perspectives sont négatives pour l’économie chinoise, qui doit faire face à des cas de plus en plus nombreux de Covid. Il ne faut cependant pas s’emballer, notamment du côté des pays de l’Opep qui affirment se préparer à réduire leur production afin de maintenir les prix.

Un chèque de 100 euros à 10 millions de travailleurs

Attention, surtout pour ceux qui roulent en voiture diesel. Les sanctions contre Moscou seront en vigueur à partir du 5 février, l’Union européenne cessera d’importer du diesel russe, ce qui pourrait faire augmenter le prix du diesel importé de plus loin.

Toutefois, pour l’instant, heureusement, l’allocation de carburant de 100 euros accordée aux 10 millions de travailleurs aux revenus les plus faibles sera maintenue. Pour en bénéficier, ils devront disposer d’une automobile ou d’un deux-roues pour se rendre au travail et gagner moins de 1 314 euros nets mensuels pour une personne seule ou moins de 385 euros nets mensuels pour un couple avec un seul enfant et moins de 3 285 euros nets mensuels pour une mère célibataire avec deux enfants ; moins de 3 941 euros nets mensuels pour les couples avec deux enfants et moins de 5255 euros nets par mois pour les couples avec trois enfants (1).

Selon l’État, pour les automobilistes concernés, le programme est identique au rabais qui aurait permis d’économiser environ 120 euros par conducteur. En 2022, le coût pour le budget public était de 7,6 milliards d’euros. TotalEnergies, à sa manière, a déclaré que son rabais coûterait 500 millions d’euros. Cependant, la réalité est bien inférieure à cela, compte tenu des recettes supplémentaires générées par le trafic dans ses stations.

Baisse des rabais et augmentation lente des prix ?

Le 15 novembre, le prix du diesel était de 1,87EUR/L pour le SP95 et de 1,70EUR/L pour le SP95 E10. Le 16 novembre, jour de la mise en place de la remise, le prix est tombé à 1,80EUR/L, 1,68EUR/L et 1,63EUR/L pour la même période. Le lendemain, cependant, il était en hausse de 10 centimes (1,89EUR/L pour le diesel, 1,76EUR/L pour le SP95 et 1,73EUR/L pour le SP95 E10). La hausse s’est poursuivie jusqu’au 18 novembre (1,93EUR/L pour le diesel, 1,82EUR/L pour le SP95 et 1,78EUR/L pour le SP95 E10).

Prix moyens des carburants

• 15 novembre – diesel 1,87EUR/L, SP95 1,70EUR/L, SP95 E10 1,71EUR/L
• 16 novembre – diesel 1.80EUR/L, SP95 1.68EUR/L, SP95 E10 1.63EUR/L
• 17 Novembre – diesel 1.89EUR/L, SP95 1.76EUR/L, SP95 E10 1.73EUR/L
• 18 novembre – diesel 1.93EUR/L, SP95 1.82EUR/L, SP95 E10 1.78EUR/L

C’était avant qu’il y ait une stabilisation qui s’est produite à la fin du mois de novembre. Depuis, le coût du baril de pétrole a diminué, ce qui a entraîné une baisse globale des tarifs. Ainsi, le 28 décembre, le prix d’un litre de diesel était de 1,76EUR/L. Le SP95 est à 1,67EUR/L contre 1,63EUR/L pour le SP95 E10.

Il reste à déterminer si cette augmentation se poursuivra à partir du 1er janvier et dans les jours à venir. En outre, les automobilistes pourront bénéficier de bons de carburant d’une valeur de 100 euros fournis par l’État. Ces bons sont destinés aux ménages les plus modestes.