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Découvrez le « passeport pour batteries » voitures électriques !

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Découvrez le « passeport pour batteries » voitures électriques !

Le passeport batterie est une initiative gouvernementale récemment proposée pour encourager l’utilisation des véhicules électriques. Il offre aux acheteurs et propriétaires potentiels des informations précises et exactes sur l’état et la condition des batteries des véhicules électriques. Le passeport batterie permet aux détenteurs et aux personnes qui l’obtiennent de constater que la batterie est en parfait état de fonctionnement et qu’elle fournira les meilleures capacités et la plus longue durée d’utilisation. 

 

 Qu’est-ce que le « passeport pour batterie » d’une voiture électrique ? 

Le « passeport pour batteries » voitures électriques est un outil qui permettra de les identifier, de les tracer toute leur vie durant et de limiter leur impact sur l’environnement. Ainsi, les voitures électriques seront régulièrement contrôlées de même que leur effet sur notre environnement. Puisqu’il s’agit de véhicules écologiques, il est important d’avoir un œil vigilent sur son évolution au fil des années. 

 Le Global Battery Alliance, la plateforme de production et de garantie des batteries vertes, a présenté, lors du Forum Économique Mondial de Davos, son idée de « passeport batterie » adapté aux automobiles électriques. En 2026, la directive européenne exigeant une classe d’efficacité énergétique pour les batteries sera en place, ce qui pourrait être le laissez-passer très convoité pour toutes les voitures neuves vendues dans la région. La plateforme GBA, composée de gouvernements, d’entreprises et d’autres organisations, ainsi que d’industriels du monde entier, suggère que ce passeport prenne la forme d’un code QR apposé sur la batterie.

 

La conception des “passeports pour batteries” voitures électriques est-elle sûre pour l’environnement ?

Selon le Global Battery Alliance, organisme de protection des droits humains et environnementaux, les passeports batteries sont une nécessité pour passer à l’énergie propre. Par contre, il ajoute aussitôt une mise en garde qui mérite être considérée.  En effet, les batteries des voitures électriques sont très énergivores et nécessitent beaucoup de matières premières, ce qui entraîne des conséquences inévitables sur l’environnement et la société le long de la chaîne de production. Cela inclut les émissions de dioxyde de carbone pendant le processus d’approvisionnement, de traitement et de fabrication des batteries, ainsi que les problèmes liés aux droits de l’homme et au travail des enfants. »

 Le GBA espère faire partie d’un véritable effort pour accroître la transparence des chaînes de valeur des piles. Quelle meilleure façon de le faire qu’en établissant le passeport pour les piles ? Cette alliance (composée de Volkswagen, Audi, Tesla, CATL, BASF, Umicore et l’UNICEF) a contribué à l’aboutissement de ce programme ces trois dernières années, ce qui prouve sa valeur.

 

 Le passeport pour les voitures électriques sera-t-il obligatoire ? 

  À compter de janvier 2026, le passeport batterie sera obligatoire pour tous les nouveaux véhicules vendus dans l’Union européenne. Cette obligation s’appliquera également aux réservoirs industriels le même jour. Mais, une question se pose avant même son introduction. Est-ce qu’il y aura une partie pour estimer le niveau de dommage de la batterie dans l’environnement et par conséquent sur l’organisme ? Le Global Battery Alliance n’a pas encore décidé si les cycles de charge/décharge doivent être inclus dans le fameux guide de santé des batteries.

 

  Quels autres secteurs de l’industrie automobile sont concernés ? 

Seules les batteries des véhicules électriques ne vont pas être impliquées. D’autres réglementations ont été formulées par l’UE concernant les batteries utilisées dans les appareils électroniques. Dans les deux ou trois prochaines années, les entreprises de téléphonie mobile ou d’autres technologiques devront fabriquer des produits pour que les batteries soient facilement retirables et remplaçables.

 Les entreprises incorporant des batteries à leurs produits doivent satisfaire leurs exigences d’élimination : 45 % des piles des ordinateurs ou des téléphones doivent être éradiquées d’ici à 2023 et au moins 73 % d’ici à 2030. Les scooters électriques sont une préoccupation avec un taux de reprise minimum de 61 % d’ici à 2031.

 Il est essentiel de recycler les batteries récupérées, avec des exigences de recyclage supérieures pour les composants les plus indispensables. D’ici à 2027, il faudra donc être capable de récupérer à 90 % le nickel et le cobalt des batteries et à 50 % le lithium, puis à 80 % en 2031.

La Commission européenne a conçu le projet du « passeport batterie » pour simplifier le renouvellement des accumulateurs de voitures électriques au sein de l’UE. C’est un système de stockage qui garde des données sur le produit, ses caractéristiques et sa batterie, ainsi que sur son utilisation. Les conducteurs d’automobiles électriques vont pouvoir vérifier que leur batterie est sûre avant de l’acheter ou de l’échanger. Grâce au passeport, on peut surveiller la batterie et préparer son recyclage, une étape importante pour passer à des moyens de transport plus écologiques.

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