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Huile à moteur : comment faire le bon choix ?

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L’huile à moteur est nécessaire pour le bon fonctionnement du moteur. Pour maximiser la permanence et la durabilité du moteur, la vidange régulière ne suffit pas. Faire un bon choix d’huile est tout aussi judicieux.

C’est d’ailleurs ce qui justifie le conseil populaire selon lequel il ne faut pas mettre n’importe quelle huile dans le moteur. Quelle huile utiliser ? Cet article vous apporte des éléments de réponses afin de vous montrer comment vous y prendre pour faire le bon choix.

Vérifier la viscosité de l’huile à moteur

L’une des particularités généralement communes à tous les bidons d’huile à moteur est la série de caractères inscrite sur le revêtement. Ces caractères sont composés de chiffres et de lettres comme ceci 5w30, 5w40, 10w40 et 15w40. Leur nom technique est l’indice de viscosité. Ce terme permet d’apprécier la lourdeur du lubrifiant. Il faut comprendre par là, la vitesse d’écoulement de l’huile une fois injectée dans le moteur. Ceci étant, vous devez pouvoir lire l’indice. En effet, le chiffre avant « w » désigne la fluidité de l’huile dans un moteur refroidi. En ce qui concerne le chiffre après « w », il désigne la performance de l’huile dans un moteur encore chaud. Ces différents indices sont présents sur plusieurs types d’huile pour moteur et il est nécessaire de les différencier pour faciliter le choix.

Faire attention au type d’huile à moteur adéquat pour votre véhicule

On distingue trois classes de lubrifiant notamment les huiles minérales, synthétiques et semi-synthétiques. Que faut-il comprendre concrètement ?

  • L’huile synthétique

On retrouve dans cette catégorie les huiles 5w30 et 5w40. Pour être assez souple, vous pouvez les utiliser que votre moteur tourne à l’essence ou au diesel. Les véhicules récents sont les plus avantagés, car étant équipés des dernières générations de moteurs. Si vous êtes habitué à effectuer de longues distances sur de courtes périodes, ce sont les huiles motrices synthétiques qu’il vous faut. Elles possèdent une fluidité important ce qui facilite le démarrage à froid, vous ne perdez donc pas d’huile. Les huiles synthétiques permettent aussi l’usage de la voiture sur de longues durées avant la vidange, ce qui est rassurant sur le plan financier.

Pour vous faire une idée, vous pouvez borner votre kilométrage à 20 000 km, 25 000 km ou même 30 000 km pour du diesel. Le moteur doit néanmoins figurer dans la typologie DCI, HDI, TDI. Quoi qu’il en soit, vous sentirez la nécessité de faire la vidange au moment venu. Si en revanche le moteur tourne à l’essence, le kilométrage requis est d’au moins 10 000 km, et au plus 15 000 km avant la vidange. Les signes annonciateurs sont la baisse de régime, la lenteur dans la transmission. Vous avez développé les réflexes d’un bon conducteur, il vous sera alors plus facile de pressentir le moment opportun. Cela dit, quand utiliser le 5w30 ou le 5w40 ?

Bien que vous ayez un véhicule récent, vous ne pouvez pas prendre n’importe laquelle si votre voiture prend du diesel et est sortie après l’année 2011. Si tel est le cas, il est évident que votre véhicule soit équipé d’un filtre à particules (FAP). Par conséquent, vous ne devrez prendre que les huiles 5w30. Vous devez obligatoirement veiller à ce détail pour non seulement préserver votre moteur, mais aussi pour ne pas endommager le filtre.

  • L’huile semi-synthétique

Les huiles semi-synthétiques ou huiles 10w40 sont pratique si vous roulez uniquement en ville. Elles correspondent à la vie en milieu citadin et aux parcours mixtes. Vous pouvez donc alterner les pistes urbaines et les grands axes. Il est évident que l’intervalle entre deux vidanges sera plus court par rapport à celui des huiles synthétiques. Il faut alors prévoir une vidange après chaque 10 000 km.

  • L’huile minérale

Cette classification concerne l’huile 15w40. Elle est plus épaisse et convient mieux aux vieux véhicules équipés du moteur d’origine et ayant déjà roulé pendant 12 ans au moins. Si la voiture a été assez exploitée, le kilométrage au compteur sera conséquent. L’huile minérale perd assez vite en performance si vous parcourez de longues distances. Vous devez alors prendre l’habitude d’effectuer les vidanges à des échéances rapprochées.

Connaître les normes

Vous distinguerez ici deux normes à retrouver sur la façade secondaire du bidon. Elles sont une suite de caractères, mais qui commence toujours avec le référencé de la norme. Il s’agit de la norme américaine indiquée API ou de la norme européenne avec l’indication ACEA. Vous pouvez donc lire des mentions telles que : ACEA C1, C2, C3, C4 ACEA B3/B4 API CF/DF etc.

Si vous avez un moteur essence, la lettre qui suit la norme est soit S ou A. Pour les moteurs diesels, les lettres commencent par B ou C.

Prendre une marque expérimentée

Le marché est inondé de plusieurs marques. S’il est vrai que les produits de qualité ont un prix relativement élevé, il ne faut pas vous baser uniquement sur le facteur prix pour choisir. Par mesure de précaution, orientez votre choix sur des marques qui ont un parcours ascendant et une ancienneté dans le domaine. Vous ne pouvez pas faire autrement si vous voulez profiter de votre voiture pendant longtemps. Il n’est pas recommandé d’essayer plusieurs marques. Cela ne vous aidera pas financièrement et le bon fonctionnement de votre moteur prendra un coup. Vous pouvez tout aussi bien prendre conseil auprès d’un garagiste qui s’y connaît bien.

Voici les paramètres à ne pas négliger pour bien choisir votre huile à moteur. Vous pouvez à présent opter pour l’huile à moteur qui répond aux critères de votre véhicule et qui sera bénéfique pour vous.

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